La ville de Bordeaux a connu ces dernières années une hausse significative des prix. Le désir pour une qualité de vie supérieure, couplé à des projets d’urbanisme d'envergure, a stimulé la demande. En parallèle, l’offre de logements peine à suivre le rythme, entraînant une tension sur le marché. Néanmoins, cette évolution des prix varie en fonction des quartiers, certains comme le Triangle d'Or ou les Chartrons étant particulièrement prisés.
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Le dispositif Pinel a également joué un rôle dans l’attractivité de Bordeaux pour l'investissement locatif. Grâce à cet incitatif fiscal, de nombreux investisseurs ont choisi de placer leur argent dans l'immobilier bordelais, espérant bénéficier d'un marché en pleine expansion.
Analyser le marché immobilier bordelais implique également de tenir compte du contexte financier national. Les taux d'intérêt, après avoir atteint des planchers historiques, commencent à remonter, ce qui pourrait influencer la capacité d’achat des ménages et, par conséquent, le marché immobilier.
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La crise sanitaire a été un tournant pour de nombreux secteurs, et l'immobilier n'a pas fait exception. À Bordeaux, comme ailleurs, elle a provoqué des changements dans les comportements d’achat. Le besoin d’espaces plus grands et de présence d'un espace extérieur s'est fait ressentir, ce qui a eu pour effet de dynamiser le marché des maisons avec jardin ou des appartements avec terrasse.
Cette période a également vu une accélération du télétravail, permettant à certains de s'éloigner des centres-villes au profit de zones périurbaines ou rurales, où le budget immobilier permet d'acquérir des logements plus spacieux. Cependant, Bordeaux reste un pôle économique, éducatif et culturel, ce qui maintient une forte demande de logements dans le centre et les quartiers limitrophes.